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Music addicts - critiques de concert
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20 novembre 2008

Lord of the Dance - Arena

Jeudi soir, Arena de Genève. Nous sommes assises haut dans les gradins. Programme de la soirée : danse irlandaise. C'est le spectacle de Lord of the Dance que nous venons voir ce soir.

lorddance

La troupe : Michael Flatley faisait initialement partie de la troupe Riverdance. Il désapprouve ensuite le style du spectacle et crée son propre show : ainsi nait Lord of the Dance en 1996. Il se produit depuis partout à travers le monde, produisant partout le même spectacle... Par rapport à Riverdance, on note une perte d'authenticité, un accent mis sur la danse au détriment des passages chantés. Le résultat, ce soir à Genève.

La soirée : La scène s'illumine lentement, et dans la semi-pénombre surgit une sorte de Fée Clochette sautillante qui, du son de sa flûte, éveille les danseuses allongées sur le sol. Celles-ci se mettent ensuite à danser. Ca y est, le show a démarré. Les vingt femmes sont rapidement rejointes par leur quota d'homologues masculins. Alignés sur toute la longueur de la scène, ils posent leurs claquettes avec une synchronisation et des mouvements parfaits. Enfin arrive le maître de cérémonie, Michael Flatley. Fin du premier morceau.

Le spectacle s'enchaîne parfaitement. Beaucoup de danse (évidemment), mais entrecoupée de chants (une chanteuse solo), de violons (deux joueuses), et bien sûr des moments de flûte de la fameuse Fée Clochette. On commence à cerner les protagonistes : le vilain, le héros, sa belle, la tentatrice. Quoique sur tout le premier acte, la trame demeure relativement floue. Mais au fond qu'importe, l'essentiel, c'est la beauté de la danse.

Ils m'impressionnent particulièrement par leur déplacements. La configuration n'est jamais la même, ils ne cessent de passer des lignes de base à une formation en triangle, ou un carré, ou en colonnes qui se croisent et se recroisent et se transforment... Et tout ça à la perfection. Il y a aussi alternance de moment lents, plutôt classiques, et de passages explosifs sur fonds à tendance techno. Les jeux de lumière finissent d'appuyer l'aspect époustouflant de l'ensemble.

C'est sur le deuxième acte qu'on comprend finalement l'histoire. Au fond, rien de bien sorcier. Le vilain est jaloux du héros et veut lui voler son titre de Lord of the Dance symbolisé par une ceinture dorée. La tentatrice ayant rejoint le côté obscur après s'être fait éconduire, elle conduit le héros dans un vil traquenard, et le Mal semble proche de triompher quand soudain apparaît la Fée Clochette qui sauve in extremis notre sympathique héros. Rappelons que lui-même l'avait sorti d'une embuche du même acabit dans le passé (deux morceaux plus tôt). Il affronte donc son rival en combat régulier, claquettes et claquettes (extraordinaire !) et finit par triompher. Toute la tribu réapparaît alors pour célébrer sa victoire, et il retrouve sa douce. L'occasion d'un final monstrueux, où tout pète de tout côté, et où on se retrouve en train de frapper du pied et de taper des mains, de manière irrépressible.

Au final, un show d'une grande envergure, millimétré, impeccablement au point. Un moment qui vide la tête et nous laisse, à la sortie, bercé de rêves irlandais...

Note sur 20 : 16

by Tiny

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